Ils pourraient vous faire économiser gros sur votre véhicule neuf ou d’occasion
Vous pouvez épargner des centaines de dollars à l’achat en faisant affaire avec un courtier automobile
« C’EST UN MÉTIER MÉCONNU MALHEUREUSEMENT, MÊME SI JE SAIS QUE C’EST TRÈS APPRÉCIÉ
DES CONSOMMATEURS » – Lorraire Lévesque, courtière automobile, à propos de son travail
Acheter une voiture d’occasion ou neuve peut être un processus long et anxiogène pour plusieurs consommateurs. Pour faire des économies de temps et d’argent, ils se tournent de plus en plus vers un courtier automobile pour être aidés avant, pendant et après leur transaction.
Après avoir déterminé leur budget et le type de véhicule qu’ils souhaitent acheter, les clients contactent un courtier qui se met à la recherche de la voiture idéale selon leurs critères.
Avec leur expérience, leur réseau de contacts et leur expertise, ils sont capables de faire économiser quelques centaines de dollars à leurs clients à la conclusion du dossier.
Actuellement, l’économie peut varier entre 500 et 800 $, explique Lorraine Lévesque, une courtière qui compte 25 ans d’expérience dans le domaine. Toutefois, on parlait de montants entre 1500 et 2000 $ il y a quelques années.
« Par exemple, pour les véhicules électriques, la marge de profit des concessionnaires est mince. Ils ont moins d’inventaire [sic] et ils veulent moins négocier. »
Les tarifs pour faire affaire avec ces intermédiaires varient d’un courtier à l’autre. On pense à un montant qui peut varier entre 500 et 1000 $ selon les recherches et la valeur du véhicule dans la transaction.
« Comme je dis à mes clients, l’économie que tu vas faire est équivalente aux frais que tu vas me donner, ajoute Alain Fredette, un courtier de Sherbrooke. Je vois des choses qu’ils ne voient pas. »
L’ÉVALUATION, LE NERF DE LA GUERRE
Lorsqu’un consommateur se présente chez un concessionnaire de voitures d’occasion, il peut en voir de toutes les couleurs du début à la fin de sa visite. Ce n’est pas la même chose lorsque c’est un courtier qui représente son client.
« Lorsque je rentre dans une cour de voitures usagées, je sais rapidement à qui j’ai affaire, explique M. Fredette. Si la cour est propre et que les voitures sont en ordre, tu peux savoir si le modèle d’affaires du concessionnaire est limpide ou pas. »
Alain Fredette et Mme Lévesque sont surtout capables de trouver les bons arguments afin que leurs clients obtiennent la meilleure transaction possible.
Ils trouvent souvent une façon de négocier la valeur d’échange du véhicule de leurs clients à la hausse. Avec quelques centaines de dollars de plus en poche, ces derniers sont en mesure d’obtenir des paiements plus abordables au bout du compte.
Contrairement aux courtiers hypothécaires ou d’assurances, ceux qui travaillent dans le domaine de l’automobile n’ont pas la même reconnaissance. Ils sont peu connus du grand public.
MÉTIER PEU CONNU
« C’est un métier méconnu malheureusement, même si je sais que c’est très apprécié des consommateurs », mentionne Lorraine Lévesque.
« Au départ, c’était plus du bouche-àoreille. Au fil du temps, avec des entrevues dans les médias, je suis parvenue à démystifier cela. Encore aujourd’hui, beaucoup de gens me disent qu’ils auraient aimé savoir que ce service existait. »
Selon Mme Lévesque et M. Fredette, l’une des clés pour un courtier est l’indépendance par rapport aux concessionnaires.
« Je ne suis pas redevable à personne, mentionne M. Fredette. Ça me donne un libre choix dans mes décisions et dans mes recherches. Je n’ai pas à plaire à personne sauf à mon client. »
En entrée de gamme, les Civic LX et Sport avec moteur de 158 chevaux débutent respectivement à 29 493 $ et à 33 353 $, en incluant tous les frais. Il s’agit d’une augmentation raisonnable de 650 $ par rapport aux modèles 2024.
D’un autre côté, on se rapproche dangereusement d’un futur où aucune Civic ne coûtera moins de 30 000 $ avant les taxes. Pensez-y deux secondes.
Rappelons que l’extérieur de la Civic 2025 bénéficie de retouches aux deux extrémités, notamment une calandre d’aspect plus dynamique et de nouveaux feux arrière plus sombres. Il y a également trois nouvelles couleurs de carrosserie ainsi que de nouveaux ports USB-C.
TECHNOLOGIE PLUS COÛTEUSE
Comme c’est le cas avec les Accord et CR-V, la technologie hybride de Honda est réservée aux versions plus dispendieuses de la Civic 2025, soit la Sport Hybrid à 35 248 $ et la Sport Touring Hybrid à 38 748 $. La première coûte 2335 $ de moins que la sportive Civic Si (2024), dont les changements pour 2025 seront annoncés plus tard, tout en offrant une puissance identique. On parle de
200 chevaux et d’un couple de
232 lb-pi (40 de plus que la Civic
Si). Le quatre cylindres fait équipe avec deux moteurs électriques et une transmission à variation continue.
Au freinage ou en décélération, des sélecteurs au volant permettent de varier l’intensité de la récupération d’énergie selon quatre niveaux.
Au fait, Honda promet une consommation moyenne estimée à 4,8 et 4,9 L/100 km, respectivement, avec les deux versions électrifiées de la Civic, ce qui représente une diminution de plus de 2 L/100 km par rapport à la berline ordinaire.
À SAVOIR
Vous devez savoir par ailleurs que les ingénieurs de Honda ont apporté des réglages uniques à la suspension, installé des pneus spécialement conçus et fait de l’habitacle le plus silencieux de toutes les Civic à ce jour.
À l’intérieur, la version haut de gamme Sport Touring Hybrid est la seule qui bénéficie de l’intégration des fonctionnalités Google dans le système d’infodivertissement de Honda.
La production de la nouvelle berline Civic hybride 2025 commence ce mois-ci à l’usine d’alliston, en Ontario, et les unités arriveront chez les concessionnaires très bientôt.
La Civic à hayon 2025, y compris les versions hybrides, débarquera plus tard cet été.