Le Journal de Quebec

Pas de podium, beaucoup de fierté Le Canada s’est incliné aux tirs au but lors de la petite finale, samedi soir, face à l’uruguay

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AGENCE QMI | Le parcours historique du Canada à la Copa América s’est un peu terminé en queue de poisson samedi, mais la sélection nationale masculine de soccer a fait des pas de géant dans sa progressio­n.

C’est le constat qu’a fait l’entraîneur-chef Jesse Marsch après un revers en tirs de barrage contre l’uruguay en petite finale.

Arrivé en poste seulement quelques semaines avant le tournoi, l’ancien pilote de l’impact de Montréal ne s’attendait sûrement pas à voir son équipe terminer quatrième.

« Nous avons fait notre entrée dans ce tournoi en plein coeur d’un nouveau processus, a-t-il dit en conférence de presse. J’ai obtenu mon poste il y a huit ou neuf semaines. Je leur ai donné une tonne de nouvelles informatio­ns pour qu’ils comprennen­t comment nous allons nous développer étape par étape pour devenir l’équipe que je sais qu’elle peut devenir. »

« Ils se sont engagés comme je n’ai jamais vu un groupe le faire, a poursuivi Marsch. Ils ont tout fait en leur possible pour se pousser les uns les autres pour atteindre le standard que je leur impose. Je dirais que nos performanc­es ont été extrêmemen­t positives. Je n’ai pas juste vu 11 bons joueurs, mais 16 bons joueurs se développer et s’adapter. Nous sommes en avance sur ce que j’imaginais. »

APPRENDRE À GAGNER

Le match contre l’uruguay, 14e au classement mondial de la FIFA, a parfaiteme­nt été à l’image du tournoi de l’unifolié.

Le Canada a encaissé un but tôt, égalisé avant la mi-temps, pris les devants et concédé le second but égalisateu­r dans les arrêts de jeu.

Les hommes de Marsch ont dominé leurs rivaux pendant de longs moments de la partie, notamment en première demie.

« Nous aurions pu être plus efficaces, a analysé l’attaquant Jonathan David au micro du réseau TSN. Si nous avions marqué deux ou trois buts en première demie, le match aurait été différent. Nous avons bien joué. C’est décevant, mais nous avons le sentiment que nous étions très proches de gagner ce match. Ce sont des choses qui arrivent, mais ce sont avec des matchs comme celui-ci que nous grandirons. »

La prochaine étape de cette croissance ?« Nous devons apprendre à finir le boulot », a indiqué Marsch.

« Je crois que nous sommes troisièmes ou quatrièmes [dans le tournoi] en ce qui concerne les chances de marquer par match, mais nous n’avons inscrit que quatre buts dans tout le tournoi. »

« Ça fait partie de l’expérience. Nous devons apprendre à terminer nos jeux et à contrôler nos fins de match. Quand nous dictons un match, nous ne devons pas seulement être en contrôle, mais nous devons nous assurer de sortir de là avec la victoire. [Dans ce tournoi], nous n’avons pas assez gagné et nous devons trouver une façon de remédier à ça. Nous allons y arriver ! »

EN ROUTE VERS LE MONDIAL

Le Canada a deux ans, avant la Coupe du monde 2026, pour parfaire son apprentiss­age, et le résultat obtenu à la Copa América donne une dose de confiance aux joueurs.

« Nous pouvons garder la tête haute en sachant que nous avons été au coudeà-coude avec la plupart des équipes du tournoi, a souligné le défenseur Alistair Johnston. Nous avons vraiment fait de grands pas vers l’avant sur une courte période. Nous avons hâte de voir ce que l’avenir nous réserve. Ce seront deux grosses années d’ici 2026 ! »

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PHOTO AFP Les joueurs de la sélection canadienne, samedi soir, durant la séance de tirs au but face à l’uruguay.

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