UNE PENSÉE POUR DRUMMOND
Le défenseur des Panthers Dmitry Kulikov n’oubliera pas sa saison victorieuse avec les Voltigeurs
SUNRISE, Floride | Vainqueur de la coupe du Président, aujourd’hui le trophée Gilles-courteau, avec les Voltigeurs de Drummondville il y a déjà une quinzaine d’années, le défenseur russe Dmitry Kulikov n’a jamais oublié son passage au Québec.
« C’est là que j’ai fait mes premiers pas quand je suis arrivé en Amérique du Nord et j’y ai appris à jouer le style de hockey nord-américain », reconnaissait Kulikov, dans une entrevue avec Le Journal ,au terme de l’entraînement des Panthers, dimanche.
« C’était une expérience fantastique et une belle saison dans l’ensemble », ajoutait-il, à l’aube du fameux match numéro 7 de la finale de la Coupe Stanley contre les Oilers d’edmonton.
GAIN EN SEPT MATCHS
Sous les ordres de l’entraîneur-chef Guy Boucher, Kulikov et les Voltigeurs avaient d’ailleurs vaincu les Cataractes de Shawinigan, en sept parties, lors de la finale de 2009 de la LHJMQ.
La formation drummondvilloise n’avait toutefois pas été en mesure de s’imposer par la suite au tournoi de la Coupe Memorial, s’inclinant en prolongation, lors de la demi-finale, contre les Spitfires de Windsor, éventuels champions.
Sur une note individuelle, Kulikov avait conclu sa seule saison dans la LHJMQ avec le titre de recrue par excellence, celui de la meilleure recrue défensive de même que le trophée Émile-bouchard, remis au meilleur défenseur, ainsi que le trophée Mike-bossy, décerné au plus bel espoir en vue du repêchage de la LNH.
« Je garde de merveilleux souvenirs de cette saison-là alors que nous avions gagné [le championnat des séries de la LHJMQ] », a ajouté le numéro 7 des Panthers.
HEUREUX RETOUR EN FLORIDE
Sélectionné au premier tour, 14e au total, par la Floride en 2009, Kulikov a d’abord disputé sept campagnes complètes avec les Panthers dans la LNH.
Il a aussi porté, à compter de 2016, les couleurs des Sabres de Buffalo, des Jets de Winnipeg, des Devils du New Jersey, des Oilers, du Wild du Minnesota, des Ducks d’anaheim et des Penguins de Pittsburgh avant de revenir à Sunrise, l’été dernier.
Malgré son passage dans huit organisations, Kulikov n’aura jamais vécu de très longues séries dans la LNH avant le parcours des Panthers ce printemps. Il avait ainsi disputé un grand total de 29 rencontres éliminatoires dans le circuit Bettman avant d’en ajouter 24, en incluant la partie d’hier.
LES EFFLUVES DE LA VICTOIRE
Sans faire des artifices, le vétéran russe de 33 ans aura fait le travail qu’on lui demande, soit contrer l’attaque adverse.
Avec une modeste moyenne de 13 minutes et 52 secondes de temps d’utilisation en moyenne par match, Kulikov a été limité à une mention d’aide lors des 23 parties en séries des Panthers, tout en présentant un différentiel de -1.
Son point a d’ailleurs été récolté vendredi, ayant alimenté Aleksander Barkov pour le seul but des Panthers dans une défaite de 5 à 1.
S’il rêvait dimanche d’enfin pouvoir soulever la coupe Stanley, Kulikov n’avait jamais goûté de nouveau aux effluves de la victoire pour conclure une saison depuis sa saison passée à Drummondville.