Le Journal de Quebec

L’expérience en or avant les 700 gains

Scalabrini se rappelle son séjour marquant à Hawaï

- STÉPHANE TURCOT

Patrick Scalabrini a signé dimanche sa 700e victoire derrière le banc des Capitales, une marque incroyable, en seulement 13 saisons. Le tout dans un gain explosif de 11 à 10 contre les Wild Things de Washington, qui a notamment été marqué par… l’expulsion du gérant. Mais saviez-vous que c’est très loin de Québec que l’entraîneur a, à une autre époque, peaufiné son talent ?

Scalabrini, qui a aussi marqué l’imaginaire des amateurs de Québec lors de son passage dans l’uniforme des Capitales, a fait son stage universita­ire à l’université d’hawaï.

Un lieu plutôt inusité pour jouer au baseball universita­ire, certes, mais le gérant ne voulait pas rater pareille occasion d’aller passer plusieurs années dans un lieu aussi paradisiaq­ue.

« Au collège, j’étais en Oklahoma, et j’ai eu plusieurs offres là-bas. Mais je voulais trouver un endroit le plus loin et le plus différent de l’oklahoma », a lancé Scalabrini à TVA Nouvelles, un sourire en coin.

IMPOSSIBLE À REFUSER

« Quand l’offre d’hawaï est venue sur la table, je ne connaissai­s pas grand-chose de cette université, mais je me suis dit que j’allais le regretter toute ma vie si je ne l’acceptais pas. »

Car non seulement le futur entraîneur des Capitales aux sept bagues de championna­t avait été invité à se joindre à l’équipe, mais il s’était aussi fait proposer une bourse d’étude complète (également appelée full scholarshi­p).

Ironiqueme­nt, même s’il se trouvait alors à quelque 12 000 kilomètres du Vieux Continent, c’est en Histoire de l’europe que Scalabrini a choisi de faire son baccalauré­at.

Et non, il n’a jamais regretté de s’être exilé aussi loin pour faire son stage universita­ire, qui, d’ailleurs, n’avait sans doute rien de semblable à la réalité des autres athlètes ailleurs aux États-unis.

L’organisati­on était très profession­nelle, se souvient-il. Et en raison du voyagement — mais également de tout ce que représente Hawaï —, l’équipe jouait beaucoup de matchs à domicile, puisque ses adversaire­s aimaient bien y rester un peu plus longtemps.

DEMANDE EN MARIAGE

Quand les joueurs de l’université d’hawaï allaient disputer des matchs ailleurs, ils y demeuraien­t aussi pendant une plus longue période.

Ils pouvaient, par exemple, passer deux semaines au Texas, ce qui leur donnait une meilleure idée de la vie qui pouvait les attendre une fois chez les profession­nels.

Et Hawaï a gardé depuis une place importante dans le coeur de Scalabrini.

« C’est à Hawaï que j’ai demandé ma blonde en mariage. Ça faisait longtemps qu’elle me demandait d’y aller, sourit-il. C’est maintenant chose faite ! »

– Avec la collaborat­ion

de Jessica Lapinski

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PHOTO D’ARCHIVES Le gérant des Capitales, Patrick Scalabrini, lors de la visite des Valleycats de Tri-city au Stade Canac, le 11 août 2022.

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