Fin de la grève dans les bibliothèques de Québec
Les 240 employés syndiqués ont accepté l’offre patronale à 52 %
Les employés des bibliothèques de Québec ont finalement accepté de justesse la dernière offre déposée par l’institut canadien de Québec (ICQ) ce qui met fin au conflit de travail après 106 jours de grève.
C’est dans une proportion de 52 % que les 240 syndiqués affiliés aux Travailleurs et Travailleuses unis de l’alimentation et du commerce, section locale 501 (TUAC 501) travaillant à L’ICQ ont accepté cette quatrième offre de leur employeur.
Cette offre comprend, entre autres, une augmentation de 4 % de l’échelle salariale avec paiement rétroactif pour les salariés en poste au moment de la signature de la convention ainsi que plusieurs avancées pour les années à venir.
Le salaire horaire maximum des commis de bibliothèque passe donc à 32,75 $/h et celui des techniciens en documentation au service du traitement documentaire, à 44,13 $/h.
Le salaire moyen de l’ensemble du personnel syndiqué de L’ICQ, lui, atteindra 26,31 $/h, avant les primes.
« L’institut canadien de Québec est très heureux du résultat du vote tenu aujourd’hui par les membres du syndicat des TUAC 501 puisqu’il met fin à la grève générale illimitée. L’offre acceptée tient compte des préoccupations du personnel syndiqué en ce qui a trait aux conditions salariales et aux conditions de travail », pouvait-on lire dans un communiqué.
PLUSIEURS AVANCÉES
Les salariés qui avanceront chacun d’un échelon d’ici la fin de l’année 2024 et en 2025 auront notamment droit à une prime de 2 $/h applicable dès la signature de la convention. Ils recevront en plus une prime de signature de 500 $ par salarié avec une bonification de 25 $ par année d’ancienneté.
Deux postes seront également créés dans le secteur Sainte-foy – Sillery – Caprouge – Saint-sacrement.
Une majoration de 3 % de l’échelle salariale de 2025 est aussi prévue pour l’année 2026, ce qui représente des augmentations salariales totales d’environ 16 % sur quatre ans.
AUTRES DEMANDES
« L’offre répond également à plusieurs demandes syndicales, notamment celle de rivaliser avec les conditions du personnel de la Ville de Québec travaillant à la Bibliothèque de Québec, d’améliorer la conciliation travail-vie personnelle et les éléments liés à l’horaire et aux primes », a ajouté l’institut.
« Toute l’équipe de L’ICQ s’affaire déjà à mettre en branle le plan de réouverture et est impatiente d’accueillir à nouveau son personnel syndiqué de même que les usagers dans l’ensemble du réseau de la Bibliothèque de Québec », a conclu l’employeur.