Un psychologue aurait agressé trois mineures
Les présumées victimes de Jean-charles Nayebi sont âgées entre 8 et 12 ans
Un psychologue de Québec, Jeancharles Nayebi, a été formellement accusé de trois chefs d’accusation d’agression sexuelle, hier. Les faits reprochés concernent trois plaignantes mineures, qui seraient des patientes.
Selon l’acte d’accusation déposé contre l’homme de 60 ans, les agressions se seraient produites sur une période de cinq ans pour l’une des plaignantes, de huit mois pour la deuxième et d’un mois en mai dernier pour la troisième présumée victime.
Les faits vont de janvier 2019 au 31 mai dernier et les plaignantes sont âgées de 8à12ans.
Selon certaines informations, les événements reprochés au Dr Nayebi seraient survenus dans le cadre de sa pratique de psychologue. L’homme exerce dans une clinique du secteur Saint-émile.
LIBÉRÉ SOUS CONDITIONS
Jean-charles Nayebi, qui a comparu détenu hier, a pu recouvrer sa liberté sous certaines conditions.
Il lui sera notamment interdit de pratiquer la psychologie auprès d’une clientèle de moins de 18 ans.
L’accusé ne pourra non plus quitter le pays sans autorisation de la cour et il lui sera interdit de se trouver dans des parcs, garderies ou écoles où pourraient se trouver des enfants de moins de 16 ans.
Le tribunal lui a également interdit d’entrer en contact ou de se trouver en présence des présumées victimes et de leurs proches.
Selon son site web, le Dr Nayebi a été formé en France, où il a pratiqué pendant un certain nombre d’années. Il s’y présente comme « psychologue clinicien, psychothérapeute, auteur et conférencier ». Il se dit aussi « chargé de mission d’expertise auprès des tribunaux pour enfants ».
Il est inscrit au tableau de l’ordre des psychologues du Québec depuis 2011 et n’a aucun antécédent disciplinaire. L’organisme confirme toutefois que le syndic a été mis au fait des accusations et que les actions applicables sont entreprises.
Le Dr Nayebi s’est spécialisé dans la psychologie de l’enfance, étant notamment l’auteur d’ouvrages sur le TDAH, l’hyperactivité et le rapport des enfants et adolescents face aux technologies numériques.