Un rond-point dérange les camionneurs au Saguenay
L’espace pour circuler serait restreint pour les camions lourds
L’aménagement du rond-point à l’intersection des routes 169 et 170, à Saint-bruno, au Saguenaylac-saint-jean, cause des maux de tête aux camionneurs.
Ces travaux ont débuté il y a trois semaines. Non seulement l’espace est restreint pour les camions lourds, mais d’autres remettent en question l’efficacité du service téléphonique 511 du ministère des Transports.
Emprunter le tronçon s’avère problématique pour les camionneurs. Pour les transporteurs de charges horsnorme, c’est encore plus difficile. Parlez-en au propriétaire d’escorte routière Baie-comeau.
«Quand c’est serré, ça devient un danger pour les camionneurs», dit Harold Michaud.
Une portion du chantier direction Saint-gédéon s’avérait problématique pour les camionneurs vu sa courbe plus prononcée.
AJUSTEMENT SUR LE CHANTIER
C’est pourquoi le ministère des Transports et de la Mobilité durable a décidé d’élargir le tronçon dès le début des travaux.
«C’est que le mouvement était inconfortable pour les transporteurs. Dès les premières heures lorsqu’on a ouvert le chemin de déviation, on est venu élargir la voie avec du gravier. À l’heure actuelle les camions peuvent circuler en toute sécurité. Le chemin sera pavé donc élargi lorsque les usines d’asphalte seront ouvertes», a avancé Mme Girard.
Harold Michaud a contacté Québec 511 mercredi dernier pour annoncer sa venue. Il tenait à obtenir les coordonnées de l’entrepreneur pour l’aviser, par souci de sécurité.
«J’ai eu un refus, non, c’est interdit. Selon le protocole, on n’a pas le droit de donner le nom du contracteur. Il faut que tu te débattes comme un diable dans l’eau bénite pour savoir c’est qui le contracteur. Mais quand tu réussis à leur parler, ça fait toute la différence. On passe partout et ça va bien», a-t-il raconté.
DIFFICILE À CONTACTER
Ce dernier est parvenu à trouver l’entrepreneur par ses propres moyens.
«Ce n’est pas le travail des agents au Québec 511 de donner cette information-là. Somme toute, à la direction régionale, lorsque ce sont des permis de classe 5 et 6, on fournit cette information-là. Aujourd’hui, on a ajouté le numéro de l’entrepreneur parce qu’on est conscient que c’est un chemin de détour pas évident et qu’il n’y a pas vraiment d’autres chemins pour accéder au Lacsaint-jean», a souligné Nathalie Girard, porte-parole régionale du ministère des Transports et de la Mobilité durable.
Le carrefour giratoire devrait être pleinement opérationnel d’ici septembre.