Le récit bouleversant d’une survivante du massacre du 7 octobre
Laura Blajman-kadar est une survivante du massacre perpétré le 7 octobre par le Hamas. Son récit, essentiel pour mieux comprendre le conflit actuel, est à glacer le sang.
Disponible dès ce vendredi en librairie, son livre Croire en la vie, marquera l’histoire. Avec courage, elle explique minutieusement les horreurs dont elle a été témoin. Elle honore admirablement son devoir de mémoire.
Le 7 octobre 2023, à l’aube, Laura, une Franco-israélienne dans la jeune trentaine, était au festival de musique Tribe of Nova.
Dans le Néguev, au sud d’israël, avec son mari et leurs amis juifs, musulmans et d’autres confessions, elle n’avait aucune idée des atrocités auxquelles ils assisteraient, impuissants.
Pendant six longues heures, sans savoir que les terroristes du Hamas frappaient aussi des centaines de familles juives dans des kibboutz, terrée dans une roulotte avec son mari et ses amis, Laura entendra l’inimaginable.
Des exécutions sommaires. Des actes de torture. Des viols sadiques de jeunes femmes par les terroristes avant qu’ils les tuent et en kidnappent d’autres pour les traîner, comme du bétail, jusqu’à Gaza.
Aux cris répétés d’allah akbar, les tueurs du Hamas palestinien traquent, violent et tuent des Juifs, tout en prenant sans le savoir dans leurs griffes, de jeunes musulmans venus au festival pour s’amuser.
Depuis la fin de l’holocauste, c’est la pire attaque visant des Juifs. La plus barbare. La plus sanguinaire.
POUR NE PAS OUBLIER
Les terroristes ont aussi tenté de pénétrer dans la roulotte de Laura. Ils ont tiré dessus et même tenté de l’incendier. Heureusement, en vain.
Quand Laura, son mari et leurs amis en ressortent six heures plus tard, une fois l’armée israélienne arrivée, ils constateront l’ampleur de la boucherie.
Depuis, Laura, comme d’autres survivants, souffre de stress posttraumatique. Elle fait des cauchemars. Le moindre bruit sourd lui fait craindre le pire.
Elle se sent coupable d’avoir survécu pendant que tant d’autres sont morts dans des conditions atroces. Elle pense aux otages toujours prisonniers à Gaza.
Mais Laura est en vie. Pleinement en vie. Pour que sa survie ne soit pas vaine, elle témoigne du 7 octobre et de ses suites. Elle explique. Elle détaille. Elle archive. Pour que le monde sache et n’oublie jamais.
NE PAS TUER L’ESPOIR
Comme elle l’expliquait jeudi à l’émission Tout un matin, elle refuse même de laisser les terroristes tuer l’espoir. Malgré les ignominies qu’elle a vues, elle souhaite une solution à deux États pour les peuples israélien et palestinien.
« Un jour, dit-elle, nous serons voisins ». C’est pourquoi la cause palestinienne mérite, elle aussi, la vérité sur les horreurs perpétrées faussement en son nom à l’aube du 7 octobre 2023.
Depuis l’attaque du Hamas, c’est pourtant l’existence même d’israël, et non seulement l’ampleur de sa riposte qui, même sur des campus universitaires, est de plus en plus remise en question.
Or, le carnage du 7 octobre visait justement à nier son droit d’exister et de vivre en sécurité. Il n’y a cependant qu’un seul État juif sur la planète.
Critiquer la riposte d’israël à Gaza est une chose, mais souhaiter sa disparition, c’est tomber dans le piège haineux du Hamas, de l’iran et des autres régimes islamistes voués à son éradication.
Alors que l’antisémitisme est en montée – la vaste majorité des actes haineux commis en Occident depuis le 7 octobre vise des Juifs –, le témoignage de Laura Blajmankadar, bouleversant de vérité, saura mieux éclairer les esprits. Du moins, espérons-le.
La cause palestinienne mérite, elle aussi, la vérité entière sur les horreurs perpétrées faussement en son nom à l’aube du 7 octobre 2023.