Avoir une vulve, ça fait peur
Des chercheurs américains en sont venus à la conclusion qu’en utilisant des tampons, on s’expose potentiellement à des métaux toxiques.
Dans cette étude de l’Université de Berkeley en Californie, on indique que 16 métalloïdes ont été décelés dans des tampons de marques différentes.
Voilà une autre peur qui vient se rajouter à la longue liste des peurs qui viennent avec le fait d’avoir un organe reproducteur féminin entre les deux jambes.
UNE RÉALITÉ QU’ON VEUT OUBLIER
Avoir une vulve et des menstruations, ça fait peur.
Les personnes qui en ont une sont souvent très bonnes pour faire comme si de rien n’était, mais il y a de réels enjeux inquiétants reliés au fait d’avoir cet organe reproducteur.
Je parle de cette peur de tomber enceinte, de cette peur des effets secondaires de la pilule contraceptive, de cette peur d’avoir un choc toxique ou maintenant d’être intoxiquée aux métaux lourds quand on se met un tampon tout simplement pour pouvoir être productive et faire comme si de rien n’était au bureau, alors que l’on voudrait être couchée en boule tellement on a mal au ventre.
Je parle de cette peur que plusieurs ont de ne pas avoir assez d’argent ce mois-ci pour se payer des serviettes hygiéniques ou encore de cette peur d’être incomprise chez le médecin parce que certaines pathologies comme l’endométriose ne sont pas encore assez bien connues.
NE PLUS FAIRE COMME SI DE RIEN N’ÉTAIT
Je trouve qu’il est important d’en parler, au risque de me faire traiter de chialeuse ou de me faire expliquer toutes les peurs liées au pénis même si ce n’est pas le sujet de ma chronique
En libérant la parole sur ce sujet, on favorise des échanges sur ce qui devrait rapidement être mis en place pour alléger ces peurs, comme de rendre gratuits des produits sanitaires sécuritaires ou encore d’offrir des congés supplémentaires réservés aux personnes menstruées.