Giguère aurait aimé jouer pour le noyau actuel des Leafs
L’ancien gardien québécois croit qu’ils ont ce qu’il faut pour gagner la coupe
AGENCE QMI | Les rumeurs de séparation du fameux top 4 à l’attaque des Maple Leafs de Toronto sont nombreuses, mais l’ancien gardien Jean-Sébastien Giguère croit qu’ils ont ce qu’il faut pour mener l’équipe au sommet, s’ils y mettent du sérieux.
Le Québécois a porté l’uniforme à la feuille d’érable en 2010 et 2011, à une époque où la formation de la Ville Reine vivait une véritable panne sèche. Avec Auston Matthews, William Nylander, Mitch Marner et John Tavares, les Leafs vont en séries, mais sans plus.
« Je ne crois pas qu’ils soient si loin d’une équipe qui peut aspirer aux grands honneurs. Je pense que s’ils ajoutent un peu de viande autour du noyau, ils peuvent faire des dégâts en séries éliminatoires », a lancé Giguère jeudi durant le balado Leafs Morning Take.
« J’adorerais jouer pour ce noyau, a poursuivi l’homme de 47 ans, retraité depuis 2014. Je crois qu’ils sont très talentueux ; ils peuvent marquer beaucoup de buts, ça on le sait, et ils peuvent bien jouer. »
Malgré leur brio individuel, les membres du noyau, surnommé le « Core 4 », n’ont franchi qu’une seule fois la première ronde éliminatoire depuis 2017. Les déceptions s’accumulent et la patience de l’organisation et des partisans s’effrite.
RETROUVER LE SOURIRE
Une scène en particulier a marqué la fin de saison des Maple Leafs, quand Nylander a demandé à Marner « d’arrêter de pleurer comme un [sacre] bébé » durant le match numéro 4 face aux Bruins de Boston.
L’ambiance semblait meilleure à l’entraînement du lendemain, mais cet incident a jeté un froid.
« Ils doivent se serrer les coudes, a indiqué Giguère. Ils doivent s’assurer qu’ils ont des leaders au sein de l’équipe. Ils iront aussi loin qu’ils le veulent. Ils doivent s’assurer qu’ils sont là pour les bonnes raisons pour aller dans la bonne direction. »
« S’il n’y a aucun doute dans leur tête relativement au noyau, alors il n’y aura pas de doute dans le vestiaire non plus. Ils ne sont plus des petits jeunes, ils sont des vétérans, et ils savent ce que ça prend pour gagner. »
Giguère parle par expérience, lui qui a remporté la Coupe Stanley avec les Ducks en 2007. Quatre ans plus tôt, il avait vécu l’ultime déception en recevant le trophée Conn-Smythe dans une cause perdante. Les Maple Leafs peuvent certainement s’en inspirer !