Le Journal de Montreal

DU JAMAIS-VU EN 79 ANS

Oilers et Panthers s’affrontero­nt lors d’un match ultime

- Jonathan.bernier@quebecorme­dia.com

EDMONTON | C’était le solstice d’été. La journée la plus longue de l’année. Et parce qu’à Edmonton, on est presque au Pôle Nord, le soleil s’est couché à 22 h 07. Galarneau brillait donc encore de tous ses feux quand les partisans des Oilers ont envahi les rues de la capitale albertaine pour savourer cette autre victoire de leurs favoris.

Un gain de 5 à 1 permettant aux Oilers de réaliser un exploit qui ne s’était pas vu depuis 1945 : forcer la tenue d’un septième match après avoir perdu les trois premières rencontres de la finale.

Lundi soir, ils tenteront d’imiter les Maple Leafs de 1942 et gagner la coupe Stanley après avoir accusé un déficit de 0-3 dans la ronde ultime.

Pour les hommes de Paul Maurice, c’est la soirée qui a paru longue.

Les pauvres Panthers semblent totalement à court de solutions depuis que les Oilers ont apporté quelques modificati­ons à leur plan de matchs.

Agressifs sur le porteur de la rondelle, les Oilers ont trouvé une façon d’empêcher l’adversaire de s’approcher de Stuart Skinner.

Un style tellement étouffant pour la formation floridienn­e que le premier tir d’un attaquant des Panthers est survenu à mi-chemin de la deuxième période. Jusque-là, les six tirs des visiteurs avaient été décochés depuis la ligne bleue.

PAS DE SOLUTION

Les Panthers n’ont pas, non plus, réussi à résoudre le mystère de la longue sortie de zone. Celle qui permet à un défenseur des Oilers de rejoindre un attaquant qui se trouve déjà en territoire neutre. Le but d’Adam Henrique, le deuxième des locaux, fut le résultat de ce jeu.

Ça fait trois matchs que ça dure. Maurice et ses adjoints auraient déjà dû trouver une solution à cette façon de jouer.

Cette incapacité à résoudre ces énigmes a rendu les Floridiens nerveux. Rien pour aider, les Oilers ont ouvert la marque dans un troisième match de suite.

Les quelque 18 000 spectateur­s massés à l’intérieur du déjà bruyant Rogers Place n’en demandaien­t pas tant.

Sergei Bobrovsky fut pris à partie par la foule, qui n’a pas cessé de scander son prénom.

UNE CONTESTATI­ON PROFITABLE

Preuve que rien ne fonctionna­it pour les Panthers, ils se sont vu refuser un but dans les premiers instants de la deuxième période, 10 secondes après qu’Henrique a porté la marque 2 à 0.

Félicitati­on au responsabl­e vidéo des Oilers qui avait noté le hors-jeu de Sam Reinhart. Une question de millimètre­s.

Maurice, d’habitude affable et calme, en a perdu « sa composure », comme aurait dit Martin St-Louis. Quand le capitaine du bateau commence un peu à perdre le Nord, c’est que la tempête est forte.

Après avoir récolté huit points au cours des deux matchs précédents, Connor McDavid s’est fait plutôt discret.

Leon Draisaitl, qui avait mentionné, en matinée, ne pas être satisfait de sa tenue depuis le début de la finale, a préparé le premier but des siens.

SKINNER DEVENU INVINCIBLE

Zach Hyman a également participé à la fête en déjouant Bobrovsky en échappée en toute fin de deuxième période. Un engagement au cours duquel les Oilers n’ont décoché que quatre tirs. Quatre tirs, deux buts…

Pendant ce temps, Stuart Skinner a porté à 7-0 sa fiche dans les rencontres cinq à sept d’une série depuis le début du printemps.

L’Albertain n’a pas nécessaire­ment été sollicité plus qu’il le faut, mais il a dû se signaler à quelques occasions comme sur un tir à bout portant d’Aleksander Barkov, entre autres.

Le capitaine des Panthers a obtenu sa revanche en troisième période en marquant son huitième des séries.

Une bien mince revanche considéran­t l’issue de la rencontre.

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1. L’ailier Zach Hyman réagit après avoir porté la marque à3à0enfave­urdes Oilers en deuxième période. 1
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PHOTOS AFP 3 3. La foule a été bruyante du début à la fin au Rogers Place lors du sixième match de la finale de la Coupe Stanley opposant les Panthers aux Oilers hier. Et les partisans n’ont pas été déçus avec cette victoire sans équivoqued­e5à1deleur­s favoris.

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