La cage aux folles bientôt à Montréal
La mythique comédie française La cage aux folles prendra l’affiche à Montréal cet automne dans une nouvelle mouture entièrement québécoise, a appris Le Journal. Joël Legendre signera la mise en scène de cette expérience immersive plongeant les spectateurs dans l’univers pailleté des drag-queens.
Cette production, Joël Legendre la connaît bien ; il en a tenu la vedette à l’été 1990 aux côtés d’André Montmorency et Benoit Marleau. Mais celle qui prendra l’affiche cet automne sera différente ; on déménagera cette fois-ci l’intrigue de la Côte d’Azur jusque dans le Village gai de Montréal, permettant ainsi aux personnages de s’exprimer dans un français bien québécois.
L’intrigue, elle, demeurera la même. La cage aux folles nous plonge dans les années 1970 pour y faire la connaissance d’Albin et Georges, un couple gai propriétaire d’un cabaret de drag-queens. Leur routine sera toutefois chamboulée par la visite du fils de l’un d’eux leur annonçant ses intentions de se marier… et de leur présenter sa belle-famille particulièrehomole ment conservatrice.
Les deux hommes devront ainsi camoufler leur sexualité temps d’une rencontre fertile en rebondissements et quiproquos.
« Je trouvais ça intéressant d’offrir une nouvelle adaptation entièrement québécoise ; chaque fois que La cage aux folles a été jouée ici, ça se passait en Europe. Je me suis dit que ce serait intéressant que les parents de la jeune fille viennent de Québec, qu’ils aient des préjugés sur la ville de Montréal… on a la référence et elle fonctionne encore aujourd’hui », explique Joël Legendre.
BIENTÔT SUR LA ROUTE ?
Pour l’instant, ce sont 25 représentations de La cage aux folles qui sont prévues à l’Espace Saint-Denis de Montréal. Mais Joël Legendre ne cache pas le désir de l’équipe de création — incluant le producteur Paul Dupont-Hébert — de faire voyager le spectacle à travers la province dans un avenir rapproché.
« Pour l’avoir joué dans le passé, je sais que c’est un spectacle qui peut bien marcher, tant à Montréal qu’à Québec ou en région. C’est drôle, ça fait du bien et je pense que les gens ont besoin de productions comme celle-ci », plaide-t-il.