48 % des Québécois en faveur d’un péage pour l’île d’Orléans
Les citoyens de la capitale, eux, sont partagés sur cette idée pour le nouveau pont La majorité des Québécois sont d’accord avec l’idée d’implanter un péage sur le pont de l’île d’Orléans, qui coûtera près de 3 milliards $.
Selon un coup de sonde mené par la firme Léger, 48 % des Québécois seraient favorables à l’imposition d’un péage sur le futur pont pour les non-résidents de l’île.
En revanche, 35 % s’y opposent et 17 % ne se prononcent pas.
« La majorité des Québécois sont relativement favorables, commente le sondeur Jean-Marc Léger. Eux, ils ne passent pas sur le pont. Alors que dans la région de Québec, c’est plus partagé. »
En effet, les citoyens de la capitale appuient l’idée d’un péage dans une proportion de 44 %, contre 48 % qui la rejettent.
Néanmoins, analyse Jean-Marc Léger, « on voit que les gens de Québec veulent une solution et ils sont prêts à y participer. Sur le fond, les gens de Québec veulent ce type de solution là. Une bonne partie est prête à payer. »
ÉTONNANT
Selon lui, c’est étonnant, parce qu’il n’y a « jamais d’appétit » normalement pour les péages.
Mais après des tergiversations sur plusieurs projets de transport, dont le troisième lien et le tramway, en plus de la hausse des coûts de construction, les gens de Québec veulent des solutions à court terme en mobilité, dit-il. Quitte à payer.
« La réponse sur le 44 %, c’est surprenant que les taux soient aussi élevés à l’acceptation d’un péage, mais dans le cas de Québec, c’est parce que ça fait plusieurs années que ça traîne. On voit poindre une solution et les gens disent : “Je suis prêt à faire un effort”. »
LÉGITIMITÉ
Pour lui, selon ces chiffres, le gouvernement aurait la légitimité pour imposer un péage sur l’infrastructure.
D’ailleurs, les répondants de Québec s’entendent sur la nécessité d’un nouveau pont pour l’île. Ils sont près de 60 % à y être favorables.
Dans l’ensemble du Québec, c’est plus partagé, avec 35 % en faveur et 36 % contre. Une forte proportion de 30 % des sondés ne se prononce pas.
À Québec, « le taux d’indécis est beaucoup plus faible, c’est plus tranché dans la région de Québec. Mais c’est favorable. Enfin, la CAQ a un projet positif dans la région », soutient M. Léger.