Evans souhaite prolonger son union avec Montréal
Il pourrait devenir joueur autonome sans compensation après la prochaine saison
En plus du mariage avec sa copine, Emily, cet été, l’attaquant du Canadien Jake Evans ne demanderait pas mieux que de prolonger éventuellement son union avec le club montréalais.
Evans a encore une année à son contrat, lui qui gagnera 1,7 million $ la saison prochaine avec le Tricolore.
À moins d’une nouvelle entente, il pourrait toutefois devenir joueur autonome sans compensation au terme de la campagne 2024-2025.
« Je veux être à Montréal à long terme, j’aime jouer ici, j’aime la direction que prend l’équipe et je souhaite faire partie de tout ça », indiquait l’attaquant ontarien, lors du bilan des joueurs plus tôt cette semaine, à Brossard.
À 27 ans, Evans demeure un excellent joueur de soutien pour le Canadien, rendant de précieux services pour certaines missions défensives, dont en infériorité numérique.
« Dans les deux dernières saisons, ç’a été un peu la même chose, je commençais sur le quatrième trio essentiellement et j’avais surtout des responsabilités défensives. Je prends plaisir à prendre les mises en jeu et à jouer en infériorité numérique, c’est mon rôle principal. Évidemment, tu fournis les efforts pour être le plus souvent utilisé, mais ça dépend aussi des circonstances. Il faut être reconnaissant de ce que tu as et simplement essayer d’être meilleur. »
L’ÉCHANGE DE MONAHAN
Au cours de la dernière saison, Evans a profité d’un rôle accru, surtout après la transaction qui a envoyé Sean Monahan aux Jets de Winnipeg au début du mois de février.
Le joueur de centre, qui a disputé les 82 matchs du Canadien, a finalement été le quatrième attaquant ayant passé le plus de minutes sur la patinoire cette saison, après Nick Suzuki, Cole Caufield et Juraj Slafkovsky, dans l’ordre. Il en a profité pour inscrire 28 points, dont sept buts.
« Je ne pourrais pas dire si j’ai appris beaucoup sur moi à cause de ça, mais j’ai gagné en confiance, a-t-il noté, à propos de l’échange de Monahan. En ayant plus d’opportunités, en touchant à la rondelle plus souvent, tu te sens mieux et tu sais que tu peux jouer contre n’importe quel adversaire. »
OBJECTIF : TOP 10
En infériorité numérique, Evans a été l’attaquant le plus utilisé, devant Joel Armia. Après un lent début de saison dans cette facette du jeu, le Canadien a terminé au 24e rang de la LNH avec un taux d’efficacité de 76,5 % pour contrer le jeu de puissance de l’adversaire.
« On prend beaucoup de fierté dans notre travail en infériorité numérique, a commenté Evans, en parlant également au nom d’Armia. On a haussé les standards. Pour la saison prochaine, on espère être dans le top 10 des meilleures unités de la ligue. »