Le Rocket exclu des séries
Laval perd une priorité de 2 à 1 en troisième période
Le Rocket de Laval ne participera pas aux séries éliminatoires de la Ligue américaine.
Le club-école du Canadien s’est incliné 3 à 2 contre les Senators de Belleville qui ont ainsi mis la main sur la dernière place disponible en séries éliminatoires dans la division Nord.
« C’est dur à digérer, on jouait un bon match et on a eu l’avance tout le match », a avoué l’entraîneur-chef Jean-François Houle après le match.
Le Rocket devait l’emporter en temps régulier afin de conserver l’espoir de se tailler une place en séries élimiminutes natoires. Il était à 5 42 secondes d’atteindre son objectif quand Egor Sokolov est venu marquer en avantage numérique.
Houle a tout tenté pour permettre à ses hommes de garder espoir et a même retiré son gardien, Jakub Dobes alors qu’il restait deux minutes et que la marque était de 2 à 2.
Les deux équipes jouematch ront un dernier pour la forme ce soir à la Place Bell.
« Il faut jouer avec de la fierté devant nos partisans qui nous ont soutenus toute l’année », a insisté Houle.
INDISCIPLINE
Dans un match très serré, le Rocket a joué avec le feu en étant indiscipliné lors de certains moments clés.
« On a pris un peu trop de punitions, ce qui nous a coûté le match. Six punitions c’est trop dans un match important », a martelé Houle.
Les Lavallois ont évité le pire grâce au brio de Jakub Dobes qui a joué une fois de plus un excellent match.
Après avoir contenu les Senators lors de leurs quatre premières supériorités numériques, le Rocket a fini par payer le prix quand Sokolov a inscrit le but qui faisait 2 à 2 avec un peu plus de cinq minutes à jouer dans le match.
Le pire dans tout ça, c’est que de toutes les pénalités, c’est que celle-ci n’en était pas une de pure indiscipline puisque Mitchell Stephens a envoyé accidentellement la rondelle chez les spectateurs.
« Il essayait de sortir la rondelle et en plus, ça aurait dû être un hors-jeu. C’est sûr qu’il se sent mal, mais ce n’est pas juste lui, il y a eu six punitions », a répété Houle.
TUCH IMPRESSIONNE
Fraîchement arrivé des rangs universitaires, Luke Tuch a eu l’air de tout sauf d’une verte recrue.
L’ailier gauche de 22 ans s’est adapté franchement rapidement au style de jeu de la Ligue américaine pourtant plus rugueux que ce qu’il a connu dans la NCAA au cours des quatre dernières saisons.
Le choix de deuxième ronde (47e au total) du Canadien lors du repêchage 2020 s’est imposé physiquement le long des bandes avec son gros gabarit de 6’ 2’’ et 202 lb. Il semble avoir un style de jeu taillé sur mesure pour la Ligue américaine et comme c’est à Laval qu’il devrait jouer la saison prochaine, il sera intéressant de suivre son évolution.
DÉCEVANT
C’est décevant pour le Rocket qui a, pendant un temps, été en bonne position pour faire les séries, mais qui s’est finalement retrouvé à courir après la dernière place pendant la dernière portion du calendrier régulier.
L’équipe avait en plus reçu des renforts de qualité avec les retours de Joshua Roy, Jayden Struble et Justin Barron alors que Luke Tuch disputait un premier match chez les professionnels.
L’équipe a cependant souffert de l’absence de son attaquant le plus productif cette saison, Brandon Gignac, blessé.
Son meilleur joueur de centre dans le cercle des mises au jeu, Mitchell Stephens, a pour sa part été contraint de jouer à l’aile en raison d’une blessure au haut du corps qui l’importune lors des mises en jeu.
Avec un taux d’efficacité généralement supérieur à 60, Stephens est un atout précieux, surtout en fin de match. Personne n’a été en mesure de le remplacer efficacement.
Stephens et Lias Andersson ont marqué les buts du Rocket.