Préoccupations populaires
Une pétition mise en ligne par Michèle Caron, le 25 août, demandant un moratoire jusqu’à ce que les résultats d’une évaluation des impacts environnementaux et sociaux soient connus, avait récolté 146 signatures au moment d’écrire ces lignes.
Samedi, Jean-Claude Basque a écrit à la mairesse Dawn Arnold ainsi qu’aux membres du conseil municipal de Moncton au nom d’un groupe de citoyens concernés par le projet immobilier. Il a également demandé un moratoire, indiquant que ledit groupe craignait la création d’un précédent qui pousserait d’autres promoteurs à vouloir imiter les élans de J.N. Lafford Realty.
Lors de la réunion de mardi, Bill Budd a toutefois affirmé que l’administration ne recommandait pas la vente de plus de terrains du parc Riverain et que ce genre de projet immobilier n’était pas appelé à se reproduire de ce côté du boulevard Assomption. Le directeur de l’urbanisme et de l’aménagement de la Ville de Moncton a aussi souligné le fait que J.N. Lafford Realty est déjà propriétaire du site anciennement utilisé par Northumberland Dairy, situé sur le terrain où seraient construites les deux tours d’habitation.
Dans sa correspondance, M. Basque a également avancé que malgré les plantations annoncées, le site comprend déjà plusieurs arbres matures. Il a aussi souligné le fait que la Ville a embauché la firme Trace Planning and Design pour l’aider à définir l’avenir de son secteur riverain, mais que les résultats n’ont pas encore été rendus publics.
La firme dit en être au début de ses travaux et prévoit entamer des consultations publiques à l’automne, mais ne croit pas être en mesure de présenter quoi que ce soit au conseil municipal avant l’audience publique du 7 octobre.
«À quoi servent les études payées au gros prix si nous n’attendons pas leurs conclusions avant d’amputer une part du secteur étudié?», a demandé M. Basque.