Moncton célèbre les 25 ans du plus important événement de son histoire
«L’accueil du sommet présentait une occasion unique pour la ville de Moncton, la région et la province de se faire connaître sur la scène internationale et de montrer notre savoir-faire dans le plus important événement de notre histoire. Il représentait également une occasion en or pour l’Acadie de se démarquer», a-t-elle poursuivi.
De nombreux dignitaires étaient présents au bar du Théâtre Capitol, mardi, alors que le 25e anniversaire du 8e Sommet international de la Francophonie, qui s’était tenu à Moncton en 1999, était souligné.
Les impacts de l’événement sur Moncton, le Nouveau-Brunswick et l’Acadie ont été soulignés dans les discours des personnes appelées à prendre le micro.
«En 1997, lors de la clôture du 7e Sommet, à Hanoï, on apprend que Moncton a été choisie pour accueillir le huitième, en 1999. C’était la folie furieuse!», rappelait la directrice des communications de la Ville de Moncton, Isabelle LeBlanc, qui retraçait l’histoire de l’événement avant de donner la parole aux principaux orateurs de la soirée.
Au total, 1500 représentants de pays de la Francophonie mondiale, dont 52 chefs d’État, se sont réunis dans le Sud-Est du N.-B., du 3 au 5 septembre 1999.
«Cet événement marquant au sein de la francophonie mondiale a véritablement su changer à lui seul le visage culturel et économique de notre ville et de l’Acadie. Alors que notre municipalité et notre province avaient le potentiel de se démarquer, nous avions besoin d’une étincelle pour amorcer le tout», a indiqué la mairesse, Dawn Arnold, dans un discours presque exclusivement en français.
Elle a souligné l’apport de son prédécesseur, Brian Murphy, qui a accueilli le Sommet à l’époque. Moncton est devenue une Ville officiellement bilingue en 2002, alors qu’il était toujours en poste, a-t-elle rappelé, provoquant des applaudissements de la salle.
Mis à part les impacts sur la langue et la culture, Mme Arnold a soutenu que le Sommet avait mené à la modernisation de l’infrastructure de la municipalité et a donné un coup de pouce «notable» à l’industrie du tourisme. Elle a aussi affirmé qu’il avait créé un précédent pour d’autres événements sportifs et culturels d’ampleur qui se sont tenus dans la ville.
«L’Université de Moncton, quant à elle, a bénéficié d’une visibilité accrue qui lui a permis d’attirer davantage d’étudiants et professeurs internationaux, enrichissant ainsi son environnement académique et culturel», a poursuivi la mairesse.
Elle a d’ailleurs profité de sa tribune pour annoncer l’installation de plaques honorant l’Université de Moncton et Assomption Vie, qui fêtent aussi des anniversaires de 60 et 120 ans, respectivement. Ces legs offerts aux «deux institutions acadiennes importantes» par la Ville seront placés sur la rue Church et la rue Main. ■