Des pompiers néobrunswickois des Premières Nations en renfort en Alberta
Une équipe de 10 pompiers néobrunswicois nouvellement formés et issus des Premières Nations a été envoyée en Alberta pour contribuer aux efforts de lutte contre les feux de forêt.
«Nous sommes la première province au Canada atlantique à contribuer au déploiement d’une équipe de pompiers autochtones. Il s’agit d’un partenariat important qui permettra d’augmenter la capacité et l’intensité de la lutte contre les incendies au Nouveau-Brunswick et partout au Canada», a déclaré le ministre des Ressources naturelles et du Développement de l’énergie, Ted Flemming.
En avril, la Section de la gestion des feux de forêt du ministère a certifié 20 pompiers autochtones de l’ensemble du NouveauBrunswick en tant que pompiers de type 2.
Connue sous le nom de Wabanaki Wildland Crew, l’équipe envoyée en Alberta est composée de membres des Premières Nations de Neqotkuk (Tobique), de Natoaganeg (Eel Ground) et de Sitansisk (Saint Mary’s).
L’équipe ainsi que 11 membres de l’équipe de pompiers du ministère sont en Alberta pour deux semaines.
Avant leur déploiement, une cérémonie spéciale a été organisée en l’honneur de l’équipe et de l’un de ses anciens membres, John Eric Paul, de la Première Nation de Sitansisk, décédé récemment dans un accident.
«Bien que notre équipe déborde d’enthousiasme à l’idée d’intervenir en Alberta, nous sommes également encore en deuil après la perte tragique de l’un de nos membres, John Eric Paul, décédé au début d’août», a affirmé le coordinateur de la consultation sur le développement des ressources pour la Première Nation de Sitansisk, Tim Plant.
«Lorsqu’il était question de cette équipe, le dévouement et la passion de John étaient inébranlables, et nous nous souviendrons toujours de lui. Que son esprit nous guide dans cette mobilisation et dans la poursuite de ce travail qu’il aimait», témoigne-t-il.
«À l’heure où le changement climatique continue d’accroître les conditions favorables à des feux de forêts plus fréquents et plus intenses, la capacité des communautés autochtones à répondre aux situations d’urgence liées à ces incendies est absolument vitale, d’où l’importance de projets et de partenariats comme celui-ci.»