La réserve naturelle Grande-Digue double de taille
La réserve naturelle Grande-Digue prend de l’expansion, et elle n’a pas l’intention de s’arrêter là.
Établie en mars 2023, la réserve naturelle de la région de Kent comprend maintenant 149,3 hectares (368,9 acres) de forêt mixte abritant des espèces menacées, telles que l’oiseau migrateur Pioui de l’Est, ainsi qu’une partie d’un réseau de sentiers de randonnée, de marche et de ski de fond.
En quelques mois, elle a plus que doublé sa superficie. Lors de son ouverture officielle le 21 octobre 2023, le parc naturel comptait 57 hectares (141 acres).
Selon le président de l’organisme Sentier Pluriel à Grande-Digue, Jean-Claude Gagnon, la Fondation pour la protection des sites naturelles du Nouveau-Brunswick a fait l’acquisition de trois autres propriétés dans le secteur.
L’un des trois terrains acquis est adjacent à la réserve naturelle. C’est d’ailleurs dans ce nouveau secteur que les autorités ont l’intention de développer deux autres sentiers sur trois, ajoutant ainsi 1,7 kilomètre de plus au réseau pédestre.
«C’est une occasion en or pour nous et pour la Fondation d’agrandir la réserve naturelle, assure Jean-Claude Gagnon. Je dois avouer qu’on a d’autres agrandissements en vue pour les années à venir.»
La Fondation pour la protection des sites naturelles, Sentier Pluriel et le Club de ski de fond Beaver ont déjà identifié des parcelles de terre dont les propriétaires seraient potentiellement intéressés à vendre pour agrandir la réserve naturelle.
«Nous sommes près de Shediac, Dieppe et Moncton. Dans 10 ou 15 ans, dans le coin de Grande-Digue, je ne sais pas de quoi ça va avoir l’air, mais je pense que ça va sûrement grandir. Alors si on veut pouvoir conserver des terres et les protéger, c’est le temps de le faire. C’est une belle occasion et nous la prenons», affirme Jean-Claude Gagnon.
L’agrandissement de la réserve naturelle permet également au Club de ski de fond et à Sentier Pluriel de protéger leurs sentiers de marche et leurs pistes de ski.
«C’est avantageux pour nous. Ça assure que nos sentiers et pistes de ski seront disponibles dans le futur. Ce sont tous des terrains privés et ces personnes, du jour au lendemain, peuvent décider de vendre et faire construire des maisons, un parc de roulottes ou autres.»
Ce qui est plutôt rassurant pour eux, c’est que la vie active et le développement durable forment le pilier numéro un du plan stratégique 2024-2028 de la Communauté rurale de Beausoleil.
Le maire de Beausoleil, Jean Hébert, encourage d’ailleurs les marcheurs à utiliser les sentiers, plutôt que de marcher le long de la route.
«Plus les gens sont en santé, moins ils seront malades ou à l’hôpital, la marche est certainement reconnue comme étant un bon exercice physique. Les sentiers commencent à se développer partout dans Beausoleil. On essaie de joindre les bouts dans chaque communauté. Souhaitons que plus tard ce sera fait», déclare le maire.
Par ailleurs, cette nouvelle acquisition de terrains à Grande-Digue permet à la Fondation pour la protection des sites naturels du Nouveau-Brunswick de franchir le cap de 13 000 acres de nature sauvage intacte dans la province. ■