Corey Perry pourra-t-il enfin soulever la coupe Stanley, 17 ans après sa première?
Corey Perry a gagné la coupe Stanley à sa saison recrue chez les Ducks d’Anaheim. Dix-sept ans plus tard, il convoitera sa deuxième bague de championnat.
Ça n’est pas à défaut d’avoir essayé, pourtant. Le vétéran, qui fait maintenant partie des Oilers d’Edmonton, s’apprête à disputer sa quatrième série finale de la Coupe Stanley en cinq ans.
Elle lui a échappé alors qu’il jouait pour les Stars de Dallas, le Canadien de Montréal et le Lightning de Tampa Bay. En fait, «le mauvais sort» de Perry est assez bien documenté sur internet.
«Je n’ai jamais pu disputer une (autre) finale de la Coupe Stanley avant 2020, a dit Perry. Ç’a donc pris 12 ou 13 ans, depuis ma première participation. Tu ne sais jamais si tu auras une autre opportunité d’y retourner un jour. Les années passent, et tu es éliminé au premier, deuxième ou troisième tour. Et tu te répètes sans cesse: ‘Oh, peut-être l’an prochain’. Et les années se succèdent.»
Perry poursuivra sa quête d’une deuxième coupe Stanley lors de la série finale entre les Oilers et les Panthers de la Floride, qui commencera samedi. Perry a perdu trois séries finales de la Coupe Stanley au cours des cinq dernières années, mais il n’est pas le seul à se retrouver dans cette situation.
Adam Henrique, qui a été acquis par les Oilers à la date limite des transactions, ainsi que ses coéquipiers Mattias Janmark, un spécialiste de l’infériorité numérique, et Mattias Ekholm, un pilier en défensive, ont tous déjà plié l’échine en série finale de la Coupe Stanley. Et ils espèrent tous qu’ils pourront franchir la dernière étape qui les sépare de la conquête du précieux trophée en 2024.
Ekholm et ses coéquipiers des Predators de Nashville ont perdu contre les Penguins de Pittsburgh en 2017. Il a averti ses coéquipiers des Oilers que, si les joueurs se laissent déconcentrer par les nombreuses distractions en série finale, alors celle-ci pourrait se terminer rapidement. ■