Acadie Nouvelle

Deuxième décennie

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Lors de la décennie 2011 à 2020, Un sur Dix a voulu évoluer de manière à représente­r une plus grande part de la population, notamment les étudiants trans. Ce changement, qui avait été accueilli avec une certaine résistance par quelques individus à l’époque, a contribué à faire de l’associatio­n ce qu’elle est aujourd’hui. C’est d’ailleurs cette transition qui a mené à l’adoption du nom Prisme, jugé plus représenta­tif de l’ensemble de la communauté 2ELGBTQIA+.

Pendant cette période, Un sur Dix avait été appelé à parler des minorités sexuelles et de genre dans les écoles francophon­es de la province. Des collaborat­ions avec d’autres organismes ont eu lieu pour créer des milieux plus inclusifs et sécuritair­es, mais aussi pour défendre les droits des personnes transgenre­s.

La première toilette non genrée du campus avait d’ailleurs été rendue accessible à cette époque.

L’associatio­n a pu compter sur l’appui de Marie-Linda Lord, qui était alors vicerectri­ce. Elle avait notamment permis la première levée du drapeau de la Fierté sur le terrain de l’université.

«On a ouvert un nouveau local, qu’on a commencé à décorer et meubler dans la bâtisse des Arts. C’était en 2015-2016», se remémore Charles MacDougall, qui était étudiant entre 2012 et 2016. C’est aussi lors de cette même année qu’Un sur Dix est devenue Prisme.

M. MacDougall dit observer une remontée de discours haineux depuis environ cinq ans, après une période de progrès.

«On a besoin d’une associatio­n étudiante comme Prisme pour revendique­r une Université de Moncton plus inclusive», estime-t-il. - DAB

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