Cette semaine…
Rassasié par le mystère de la résurrection. Il est comme l’eau. Si, en allant à la source, je refuse de boire avant de connaître la composition ou les effets biochimiques de l’eau, celle-ci coule entre mes doigts et je reste là, assoiffé. Même sans tout comprendre, je bois l’eau parce que j’en ai besoin pour vivre. Ainsi, je n’ai pas besoin de tout saisir du mystère de la résurrection. Que j’en boive en en vive!
Fait remplir d’eau les bénitiers de l’église. Ils servaient encore de réceptacles pour les désinfectants de la pandémie; signe qu’on sort du tombeau progressivement. Aux premiers temps de l’Église, des bassins d’eau permettaient la purification avant d’entrer à l’église, comme cela se fait de nos jours à l’entrée de certaines mosquées. Depuis le 19e siècle, les bénitiers permettent un rappel du baptême.
Écrit les mots d’Argentine «C’est puissant l’eau bénite. J’en place sur les fenêtres pour être protégé du tonnerre et des tempêtes. Ça me fait du bien. Je ne serais pas en sécurité icitte s’il n’y avait pas d’eau bénite». On dirait l’écho des paroles de Thérèse d’Avila: «Il n’y a rien de plus efficace que l’eau bénite pour repousser les démons et les empêcher de revenir… pour moi, j’en éprouve une consolation particulière et sensible lorsque j’en prends. Elle me fait éprouver un bien-être que je ne saurais exprimer, et une joie intérieure qui fortifie mon âme.»
Prié pour ceux et celles dont l’eau est le gagne-pain. À ce temps-ci de l’année, il y a l’eau d’érable. Et l’eau salée. Plusieurs ont pris la mer lundi matin. Notre prière pascale les accompagne: que la saison soit bonne, que nous fassions un usage raisonnable des ressources, que les cales regorgent de poissons, que tous reviennent à bon port!