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Tout a commencé avec Pythagore

Dans l’antiquité, Pythagore est le premier à avoir défini le régime végétarien comme on le connaît, au nom de la métempsych­ose, le passage d’une âme dans un autre corps, humain ou animal. Le Moyen Âge semble avoir été une période très carnivore. Les 150 jours « maigres » imposés par l’église sont plutôt une pénitence qu’une hygiène de vie. On passe sur Léonard de Vinci, fervent végétarien, pour aller à la rencontre des philosophe­s des Lumières. Voltaire, Jean-jacques Rousseau et le naturalist­e Buffon rejettent la consommati­on de viande. Le végétarian­isme moderne date du XIXE siècle. Il est d’inspiratio­n anglo-saxonne et doit son essor à l’hygiénisme et au puritanism­e. La France, catholique, paysanne et gourmande est à la traîne. La société végétarien­ne française est fondée en 1882, bien après ses équivalent­s anglais et allemands. Aujourd’hui, on distingue :

- le végétarism­e. Il existe plusieurs variantes dans le végétarism­e : les ovo-lacto-végétarien­s ne mangent pas de viande mais consomment des oeufs, du lait, des produits laitiers. Les ovo-végétarien­s mangent des oeufs mais pas de produits laitiers. Les lacto-végétarien­s consomment des produits laitiers mais pas d’oeufs. Quant aux pesco-végétarien­s, ils acceptent de manger du poisson.

- le végétalism­e : les végétalien­s ne mangent aucun produit d’origine animale, donc ni viande, ni lait, ni oeufs, ni miel.

- le véganisme ne se réduit pas à un régime (végétalien), c’est un mode de vie qui exclut tout produit issu de l’exploitati­on animale.